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Hennes STEINER naquit à Enchenberg, Moselle en 1797. D'une manière tout à fait remarquable pour l'époque, il rédigea en allemand un manuscrit relatant tout son vécu au sein de l'Armée française sous la Restauration. Cet ouvrage retranscrit fidèlement l'intégralité de ce manuscrit, créant ainsi un témoignage unique et historique sur la vie d'un soldat durant la Campagne d'Espagne en 1823, son affectation dans la Garde Royale, puis la révolution de 1830: Les Trois Glorieuses.

« Avec Et au milieu coule la simbach, Gérard Meyer nous offre une belle mosaïque représentant son village natal, Alsting-Zinzing, en Moselle Est, au milieu du XXe siècle. Il restitue avec une force d'évocation rare des fragments d'une enfance à la campagne, à une époque si proche de nous, mais aussi si lointaine déjà, qui met en avant l'importance du rôle joué par la religion. Cette autobiographie mélange les registres, passant du lyrique à l'épique, avec toujours le sourire de l'auteur qui plane sur son texte. En nous parlant de son enfance personnelle, Gérard Meyer nous fait part d'une expérience universelle. » Jean Marie Malick.

La Moselle, elle en sait des histoires secrètes et lointaines, humbles, pittoresques et cocasses à la fois. Elle parle, elle chante le français, le platt, et regarde les gens passer entre ses bras tendus. Pas un saule, un étang, une mardelle qui ne sachent, les contes tissés sur son giron. Pas un coin de campagne qui ignore la vie intime et secrète, les agissements de ces extravagants personnages surgis des eaux, des ombres et de la nuit pour visiter nos rêves. Du Pays messin à ceux de Nied, d'Albe, de Bitche, de Sarrebourg, du Saulnois ou des Trois Frontières, chaque contrée revendique ses personnages fétiches et ses racontars fantastiques. Elle m'en a tant dit, tant murmuré, la Moselle, qu'elle est un peu à moi et que je suis à elle, que j'aimerais la dire encore. Parce que j'en suis enchanté. Vous savez, les conteurs sont de grands bavards. Asseyez-vous, goûtez, écoutez, profitez !

Si l'on voulait établir un classement thématique des légendes mosellanes, on aurait la surprise de constater que ce ne sont pas celles concernant les fées, pourtant nombreuses, ni même celles relatives aux chapelles et aux châteaux, qui occuperaientla première place, mais bien celles évoquant les.... points d'eau. Lacs, mares, étangs, fontaines, sources.... reviennent sans cesse tout en se ressemblant beaucoup. Des bords de la Moselle à ceux de la Seille et de la Sarre, sillonnant la plupart des localités du département, l'auteur a recueilli les témoignages de ses habitants consacrés aux légendes traditionnelles et les a mis en forme, en prenant soin d'en respecter au mieux l'esprit conservé par une très vivace mémoire collective. De Thionville à Koenigsmacker jusqu'à Abreschviller et Dabo d'une part. Et de Metz et Novéant jusqu'à Bitche et Sturzelbronn d'autre part. Visitez une cinquantaine de lieux légendaires.

A Villey-Saint-Etienne, chaque année, les habitants célèbrent Pâques par une grande distribution de vin. Annelise, journaliste, couvre l'événement, heureuse de fuir momentanément un mari volage et un père mutique en perte d'autonomie. Sur la route des vignobles de Toul, elle se remémore son passé de cheftaine dans un camp scout en 1969 où elle rencontra son premier amour. ­Electre 2020

Découvrez la généalogie de Behren-lès-Forbach avant 1947

Les maçons "Bitchois" ont oeuvré à la construction de la ligne Maginot avec satisfaction et appréhension... En septembre 1939 , ils ont rejoint l'armée française tandis que leurs épouses ont conduit les enfants et les "vieux" vers les gares d'évacuation, entre Phalsbourg et Château-Dalins , direction la Charente... Les gens du Saulnois en ont vu passer sans se douter qu'un an plus tard eux aussi quitteraient tout, expulsés dans la France de Vichy...Les "Bitchois" ne se doutaient pas non plus qu'au retour de Charent ils seraient expulsés de leurs villages pout prendre , dans le Saulnois , la place des expulsés en France...Nos gens des deux bords de la Moselle ont été pris dans des remous tels qu'ils en furent marquées à vie et cette terrible parenthèse dans leurs existence a nourri, dans leurs veillées et fêtes de famille, une transmission orale inépuisable et toujours pleine d'émotion. C'est à cette fontaine narrative que ce livre invite le lecteur à se rafraichir en plongeant des les "destins croisés du Bitchois et du Saulnois"...